07 juin 2006

LES DUNES... LA GALERE

Itinéraire un peu plus en détail avec l'horaire de passage sur quelques points caractéristiques.


Notre prochaine halte est le "café du grand erg" qu’on atteint également sans soucis. Cela fait 1h30 que nous sommes partis et nous avons quasiment fait un tiers de la distance qui nous sépare de Douz.



On a bien mérité de prendre tout notre temps en dégustant un petit thé à la menthe. On va même prendre le temps d’en reprendre un second, ce qui peut paraître anodin mais qui va avoir des conséquences très très importantes sur la suite du parcours.


Il est possible de rester dormir à cet endroit, c'est super sympa


On repart vers 9h30 sans demander aucun renseignement sur l’état de la suite de la piste. (Or j’apprendrai plus tard dans la journée qu’il existe 2 pistes pour sortir de cet endroit)

On file tout droit, c’est moins facile qu’au départ, le soleil est monté plus haut dans le ciel, les ombres commencent à diminuer sérieusement, le sable coule sous nos roues.

ça vaut quand même la peine de s'arrêter pour contempler...



quelque fois l'arrêt est moins volontaire...


Le début de la vraie galère commence à 10h45. La première séance de « déplantage de moto » est jouée par William, il a même pris une boîte, ce qui porte le score provisoirement à 2 pour William et zéro pour Jean jacques et ma pomme...


une idée du tas sable pour faire joujou


Nous ne sommes plus qu’à 15 km de la sortie !
Et là en quelques minutes, la situation change, le relief a disparu, plus d’ombre portée, il n’y a plus de traces marquées, il fait chaud, les dunes sont courtes et très pentues, il faudrait ne pas perdre de vitesse dans les montées et en même temps aller doucement pour choisir le bon passage… pas facile dans la mesure où on ne voit rien.



Je vais prendre 3 boîtes successives (je reviens au score) dont la dernière sévère me sèche un peu beaucoup... Je suis incapable de reprendre la moto, Jean Jacques va devoir jouer le Saint-Bernard en revenant chercher par 3 fois ma moto avant que je n’aie retrouvé l’énergie de reprendre le guidon…

et là je fais comment ?



un groupe de 4*4 nous rejoint, on se sent moins seul...


Nous allons mettre 5 heures pour faire les 15 km avant d’arriver au café Désert. Et c’est là que je vais apprendre que la « vraie piste » passe nettement plus au sud et qu’elle se fait sans soucis…

Je n’ai pas de photos de mes multiples ensablements, pas la force d'appuyer sur le déclencheur pour fixer mes positions ridicules, manque d'humour... et mauvaise volonté de mon appareil photo qui a avalé tellement de sable qu'il ne peut plus ouvrir l'œil !

06 juin 2006

LES DUNES... FACILE !

Départ pour Douz, on décide de passer à travers l’erg, tout droit.
Il est 7h, il a plu hier, le sable est assez dur en surface, ça devrait passer sans trop de problème. Avant de quitter cette oasis fort agréable, une photo souvenir de la porte naturelle de l’erg, une autre, d’un dromadaire et c’est parti.







Un autre passager du désert (et sa passagère) .


Une jolie dune aux formes généreuses

William et Jean Jacques m’ont distancé, un 4*4 est passé derrière eux, il faut que je le double, pas envie de rouler dans ses traces.
Trop facile, en quelques minutes je suis sur le 4*4 qui me laisse gentiment passer, à mon tour de faire le "Peterhansel", un vrai plaisir. C’est comme à la fête, des montagnes russes à n’en plus finir avec des virolos dans tous les sens. Le panard !

Les changements de couleur du paysage sont étonnants,




Nous sortons du premier cordon de dunes (15 km) les doigts dans le nez en ¼ d’heure seulement, j’ai rejoins les autres. L’occasion de se faire une petite photo souvenir pour immortaliser la première bataille gagnée…